Quel est ce sentiment que nous avons parfois d’en avoir vraiment marre au boulot ?
Ce moment où on commence à rêver de vacances ensoleillée au bord de la plage, un cocktail à la main, fermant les yeux pour mieux entendre la mer…. On se permet même parfois à penser à sa pension, à se dire que ce serait chouette de ne plus devoir travailler. Faut pas oublier de jouer à Euromillions aussi.
Les gens qui font un boulot qui les passionne, sont-ils plus heureux dans leur boulot ? Ou est-ce simplement une question de caractère, de personne ?
Et puis en même temps, ne rien faire nous fait peur. Et que se passera t-il après quelques mois ? Allons-nous apprécier ce moment infini de non-boulot ? Allons-nous pouvoir vivre une vie sociale normale, car après tout notre job actuel nous en offre une ? Ou peut être pas ?
Qui n’a pas fait de projets complètements débiles au cas où on gagnerait une somme prodigieuse ? Tout ce matérialisme dont on rêve est-il vraiment la clé du succès ? Nous sommes persuadé que, au fond de nous, la réponse est négative. On sait que ce qui compte avant tout, c’est l’amour et l’amitié.
Peut-être sommes-nous trop déformé par notre société qui nous impose (propose ?) des schémas de vie, des références qui nous dépasse ou nous surpasse ? Tout comme le boulot que nous effectuons, ces références ne sont plus naturelles, elles sont le fruit de notre évolution. Bah ! elles sont alors naturelles, non ?
Notre âme se déchire dans cette mixture de société où nous désirons à la fois être heureux, être comblé matériellement mais aussi être en logique avec d’autres sentiments importants, comme la solidarité et l’écologie.
Mais la solidarité et l’écologie, justement ! Si nous gagnons à Euromillions, nous aurons les moyens de faire quelque chose ! Mais non, bêta, tu ne fait que transposer ce que tu pourrais déjà faire maintenant. Comme tu n’auras jamais les moyens complets de résoudre ces angoisses, profite dès maintenant de t’en occuper au mieux.
C’est quoi être mieux ? C’est quoi se sentir bien dans ses baskets ? C’est certainement trouver un équilibre, le trouver, arriver à la sagesse ?
Après ces réflexions, je me laisse bercer sur une mer de mélancolie où je trouve tout le monde formidable. Je trouve l’homme formidable. Est-ce là une faiblesse ? Moi qui gueule à la moindre connerie ?
Benh non, c’est juste peut être la sagesse qui s’immisce ?